Adieu 2020, sans aucun regret !

J’aime bien les nombres pairs. J’imagine que c’est parce que je suis née un 12 et que ce chiffre m’a toujours porté chance mais ce double 20, quelle poisse !

Pourtant, cette année avait tout pour séduire, une année jumelle, bissextile et avec 13 lunes !

Ce devait être une cuvée exceptionnelle… Elle le fut mais de quelle manière !

Qui aurait pu imaginer ce qu’elle nous réservait ?

Nous avions déjà connu des années difficiles avec tempêtes, inondations, séismes, tsunamis, canicule… Mais c’étaient des évènements épisodiques ; ils ne s’étalaient pas sur toute l’année. Il y avait bien eu de graves épidémies dans le monde mais, c’étaient loin de chez nous.

Egoïstement, nous nous pensions à l’abri, comme protéger.

Mais... Le nouveau virus est arrivé…

Il ne s’est pas arrêté à nos frontières.

Il est entré dans nos maisons.

Il s’est invité chaque jour sur le petit écran, à la radio, sur internet.

Impossible de lui échapper.

Il a osé entrer dans les EHPAD, s’attaquer aux plus vulnérables d’entre nous.

Il nous a forcés à nous confiner et ce fut dur pour beaucoup.

Nous avons été contraints de porter un masque pour pouvoir sortir.

Pour la première fois depuis longtemps nous avons dû renoncer à notre liberté de mouvement.

Cette pandémie nous a alors rappelé combien la vie est fragile et pendant le confinement, on a vu, çà et là, renaître des gestes d’entraide, de la solidarité, de l’attention envers les autres. L’humanité s’est un peu réveillée pour faire face au virus.

La leçon que je tirerai de cette année qui se termine : La vie est fragile, elle est précieuse, nous devons en prendre soin.

L’avenir risque d’être encore bien compliqué mais, sans regret, je dis adieu à 2020 et je souhaite que la nouvelle année nous soit un peu plus douce, plus sereine et qu’elle nous maintienne la meilleure santé possible.

Meilleurs vœux à tous.

Il était un petit poteau qui menait une vie paisible  en pleine campagne. Il accomplissait son devoir sans se faire remarquer, jusqu’au jour, où, crac… le voilà à terre. C'était le 12 juillet !

Sans lui, plus de téléphone ni d’internet dans tout le village.

Orange alerté, envoie ses techniciens qui bricolent une « réparation » à la hâte. Les fils courent par terre, les voitures, camions et tracteurs roulent dessus, les raccords sont à même le sol, le boîtier ouvert aux quatre vents et à la pluie. Dans ces conditions, bien sûr, la liaison ne tient pas. Certains ont la chance d’être raccordés par intermittence, d’autres seront privés de téléphone et d’internet pendant presque tout le mois d’août.

Après moult appels téléphoniques et courriers, la liaison est rétablie plus durablement mais pour combien de temps car notre petit poteau n’a toujours pas été remplacé et les fils courent toujours sur la chaussée.

Dans le même temps, on apprend qu’Orange fait partie de ces grandes entreprises françaises qui redistribuent généreusement leurs gros bénéfices à leurs actionnaires ! Où est donc la priorité d’Orange ? Satisfaire ses clients qui paient leur abonnement ou bien enrichir ses actionnaires ?

Alors de grâce, prenez soin de tous nos petits poteaux ! La chute du plus petit d’entre eux peut couper du monde une personne isolée pendant de longs jours voir de longs mois. Tout ceci au nom de la rentabilité, de la politique du profit à tout prix. Cette même politique qui fait que pour enrichir quelques-uns, l ’homme pollue de plus en plus, que le climat se réchauffe, que la nature se rebelle et que des catastrophes naturelles de plus en plus violentes détruisent tout sur leur passage.

Et tout ceci m’interpelle : « Puis-je me plaindre d’une panne d’internet quand d’autres n’ont plus rien ? »